Inverser ses objectifs…
Inversion des objectifs, qu’est ce que cela veux dire…. d’où ça vient ?
Petite histoire
Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas vraiment un « sportif », j’aime me promener, sortir dehors, mais je n’ai pas vraiment d’esprit de compétition, et je n’aime pas vraiment « souffrir »…
Et pourtant…
Il y a quelques années j’ai entendu parler d’un ami qui allait faire le triathlon de Gérardmer, le XL. Au programme: 1900 m de natation dans le lac, 90 Km à vélo dans ce superbe paysage bien vallonné et pour finir quelques tours du lac avec les 21 km de jogging…
J’étais impressionné…
L’âge avançant.. je m’en-croutais, plus aucun de sport, manger, travailler… pas très sain tout cela.
Alors, à l’aube de mes 39 ans, je me suis dit.. et pourquoi pas moi ?
N’oublions pas, que je ne sais pas courir plus de 300 m sans être mort, ne sais nager que la brasse, et encore.. et le vélo.. bien même pas niveau cyclotourisme…
Mais allons-y.
J’étudie le sujet, je commence à courir, et prend des cours de crawl…
Et en 2 ans, j’ai pu faire ce fameux triathlon.
Et alors ? Inversons les objectifs:
J’y viens… Vous l’avez compris l’objectif était ambitieux.. pour moi en tout cas mais j’ai réussi garder ma motivation grâce à ce que j’appelle l’inversion des objectifs:
Je ne courrais pas pour réduire mon stress, mais pour faire un triathlon. Je ne me noyais pas à la piscine pour « un peu » bouger, mais pour faire un triathlon,…
J’avais inversé le but de ce travail, ces efforts, pour quelque chose de plus positif, motivant, plus « grand »
Imaginons un cas plus simple: La perte de poids
Objectif 1:
Je cours pour perdre du poids
Ainsi, l’objectif final est la perte de poids, imposée par le médecin, l’entourage, la société.. ou autre.. Perception négative de l’objectif, sensations d’obligation.
Le moyen: courir, devient alors une corvée imposée par cet objectif final et hérite de sa connotation négative…
Inversons cela:
Objectif 2:
Je perds du poids pour courir.
Ici, nous prenons comme objectif final: Courir. Objectif que nous nous sommes assigné seul, Objectif associé à un bien-être, il est connu que courir plus de 30 à 45 minutes génère dopamine et sérotonine.
Objectif connoté positivement.
Le moyen: Perdre du poids. Cela devient alors un moyen pour courir mieux, être plus à l’aise, suivre les amis… il hérite de la connotation positive et même perd son statut d’objectif final à suivre.
Plus d’échec sur la perte de poids car ce n’est plus le but.
Et même plus, on peut lui associer un moyen: changer d’alimentation, pour favoriser encore la course..
Conclusion
Simplement par cette inversion mentale des objectifs, nous avons converti une logique négative, centrée sur un échec probable avec des échéances mesurables en un flux, une pente douce et que l’on mesure à présent au travers de ses sensations de courses, et non plus sur une balance désagréable.
Avez vous testé ?